Spécialiste International Senior en Gouvernance. Conférencier. Ecrivain.

L'économie des matières premières

Cet article apporte un point de vue sur les nécessaires facteurs qui peuvent – ou non – permettre le développement économique d’un pays, et un mieux-être de ses habitants, a partir des études théoriques, et de l’exemple concret de deux pays, l’un développé (le Canada), l ‘autre en développement, le Cameroun.

Ces deux cas montrent clairement, a travers des études d’un certain nombre d’auteurs tant canadiens que camerounais sur le sujet, qu’alors qu’au Canada, l’exploitation et l’exportation en Europe du bois et des produits de la pêche sur ses cotes d’abord – richesses naturelles dont le pays disposait en abondance – ensuite du blé et accessoirement de l’or ont eu des effets d’entrainement internes notoires sur l’économie du pays. La culture du blé par exemple a permis l’éclosion d’industries industrialisantes en amont – comme celle de la fabrication des moissonneuses-batteuses, tracteurs et autres machines, ainsi que de commerces florissants en aval, comme ceux des moulins pour moudre les grain de blé, de boulangeries-pâtisseries, de toutes les infrastructures et de tous les moyens de transport, nécessaires pour ces commerces. Au Cameroun, le bois exploite et exporte en grumes depuis la colonisation du pays et des cultures comme celles du cacao, du café, du coton, etc., n’ont pas permis un tel développement.

La conclusion qui s’en dégage est que, pour se développer, les matières premières, aussi abondantes puissent-elles être, ne suffisent pas, a moins qu’elles donnent lieu a un cercle vertueux de développement interne.

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